^ Natura Medica Exposition, 1990

Comment tout cela a-t-il commencé ?

Dès 1984, Stéphane Dumonceau-Krsmanovic initia une dizaine d'expérimentations sur la modification du niveau de conscience et plus particulièrement sur les effets de l'isolation sensorielle sur les capacités d'apprentissages.

A l'époque, il était spécialisé en entraînement mental de sportifs de hauts niveaux ; notamment en gymnastique aux agrès, avec le gymnaste Jean Louis Morice et l'équipe nationale de gymnastique belge, en athlétisme avec une jeune athlète, espoir dans sa catégorie, Carole Walschot, en squash avec le numéro 12 mondial Gamal El Amir et en judo il participa au réentraînement mental de Robert Vandewallen ex médaille d'or aux Jeux Olympiques de Séoul. A cette époque, il mit au point une méthode de motivation au succès pour ces sportifs (peu encadrés vu les budgets très faibles en Belgique) et d'apprentissage de mouvements à risque (en gymnastique aux engins) par la visualisation en isolement sensoriel.

 

Caisson d'isolation sensoriel

La technique de super apprentissage était constituée de plusieurs étapes :

Caisson avec télévision
 
  • filmage du mouvement partiellement accompli(s) par l'athlète sur le terrain et analyse comparative des différents points à améliorer
  • passage à la répétition du mouvement dit « parfait » réalisé par un concurrent aux jeux olympiques cette fois en isolation partielle (avec écran de télévision dans le plafond de l'appareil)
  • travail de visualisation actif en isolement total.

Si les effets de l'isolation sensorielle et ses étonnants résultats sur les capacités de relaxation profonde et de super apprentissage furent bien au rendez-vous (résultats hautement significatifs) il n'en restait pas moins que ces environnements d'exception ont tout pour ne pas être utilisés : ils sont grands (2m20 de long/1.60 de large), ils sont lourds (1 tonne environ) et surtout ils sont très chers… et pratiquement indéplaçables même si lors de 24h de Francorchamps un camion avait été spécialement aménagé dans les paddocks pour deux équipes de pilotes.

C'est à ce moment qu'il découvre les études et les livres du Dr Lefebure et s'intéresse au principe inverse soit à l'hyperstimulation sensorielle. Là c'est la surprise totale : étonnamment il découvre qu'en saturant l'esprit d'information (en le bombardant littéralement de stimulations audio-visuelles) celui-ci se met en retrait et s'isole du monde extérieur pratiquement immédiatement ! C'est une révélation ! En effet, il entrevoit à ce moment la possibilité de remplacer les encombrants caissons d'isolation sensorielle par ce mode hyper léger de condensé technologique semble-t-il aussi efficace…

Stéphane Dumonceau-Krsmanovic engagea alors des recherches comme doctorant en psychologie sportive à l'ISEPK ('Université Libre de Bruxelles) pour cerner les effets et leurs causes des stimulations de ce type.

Thêta Plus
  C'est ainsi qu'il mit au point à partir des écrits du français le Dr Lefebure et du belge Plateau un appareil mixant les sons et les lumières pulsées exactement en synchronisation. Cet appareil dénommé « Thêta PLUS » étant censé générer l'état dit « crépusculaire » ou en bordure du sommeil, exactement l'état induit spontanément lors d'un isolement sensoriel. L'appareil avait alors une quarantaine de cm de long et pesait plus d'un kilo.

En 1985, après une année d'expérimentations, la société créée par Stéphane Krsmanovic (anciennement « Fonda-Mental SA ») commença à produire ce type de machine en collaboration avec la firme électronique TRUMP sa. Son fonctionnement était complètement manuel.

Anesthésiologie
  En 1986 et durant deux années le "Thêta plus" fut commercialisé uniquement en milieu médical chez des médecins et des kinésithérapeutes ou des sophrologues. La commercialisation fut entreprise avec l'aide d'une firme française, la société Medis-Ortho, qui dynamisa la vente de ces appareils sur la France et organisa en 1988 un congrès à Beaulieu-sur-Mer réunissant l'ensemble des thérapeutes utilisant le stimulateur audiovisuel à fréquence variable sur la France. C'est le fameux Dr Rougier entraîneur de l'équipe de football de Monaco qui supervisa l'opération à l'époque. Lors de ce congrès il s'avéra que les résultats obtenus par la majorité des thérapeutes étaient très encourageants et surtout sans aucune autre contre-indication que la rare épilepsie photo-sensitive (il est vrai jamais rencontrée mais théoriquement possible au même titre qu'une console de jeux vidéo ou un téléviseur).

C'est ainsi que très rapidement la société de S. Dumonceau décida d'engager un budget de recherche et de développement électronique pour la miniaturisation du système.

Pendant ce temps, différentes recherches avec des laboratoires privés spécialisés en électroencéphalogramme établirent différents nouveaux protocoles spécifiques qui enrichirent les connaissances dans ce domaine.

Electrodes pour EEG
 
La miniaturisation conduisit aussi à introduire les LEDS qui émettaient à l'époque uniquement en lumière rouge. Après bien des hésitations, et des milliers de tests avec des lunettes émettant de la lumière rouge et de la lumière blanche il s'avérait que la lumière rouge bien que légèrement inférieure sur le plan des visualisations de couleurs et de formes induisait exactement les mêmes effets. Stimulées par des lumières blanches, les paupières closes laissant en tous cas filtrer une lumière finalement orangée due à l'importante vascularisation de la peau des paupières à cet endroit-là.
Dorénavant la grande facilité d'utilisation des LEDS sur le plan technique devait dorénavant et donc définitivement imposer celles-ci.
 
EEG avant AVS
 
EEG après AVS
     
Le Dreamer
  En octobre 1989 le DREAMER était né. Pas plus grand qu'un petit jeu de cartes il proposait six expériences programmées à l'intérieur d'un microprocesseur. Ces programmes préétablis produisaient des états spécifiques de conscience, allant du sommeil à la méditation ou à l'extrême vigilance, seulement en poussant sur un bouton… ! C'était une révolution.
Et toutes les opérations manuelles nécessaires à l'établissement des programmes mis dans sa mémoire n'auraient déjà plus pu être possibles même à l'aide de quatre paires de mains tellement le nombre de réglages à faire en même temps y étaient synchronisés simultanément.

Les années 80 furent en effet la période idéale pour le développement de ce type d'appareil, le catalyseur étant la révolution en micro-électronique qui eut lieu à cette époque. Une révolution qui permit d'ailleurs le développement du marché des computers et la suite que nous connaissons tous aujourd'hui. Grâce au développement électronique un appareil complexe de la taille d'une grande valise tenait place désormais dans la petite console du DREAMER.

Le Dreamer au Japon
  Le DREAMER fut immédiatement lancé sur l'Europe où il connut immédiatement un succès appréciable. Rapidement exporté aux quatre coins du globe le DREAMER connaît un succès appréciable chez les « early-tryers » au Japon, en Corée, en Europe et en Amérique latine.

Ensuite les études entreprises permirent d'affiner encore les modes de stimulations cérébrales. Par ailleurs les progrès en électronique et notamment la nouvelle génération de microprocesseurs et de composants ultra-miniaturisés (non plus posés et soudés sur le circuit imprimé mais placé par le bras d'un robot et directement collés sans intervention humaine) permirent aussi d'augmenter la fiabilité et de trouver encore la place pour une petite pile. Le DREAMER est désormais totalement portatif. Utilisable en avion, en vacances, il se plaçait dans une petite trousse de rangement aisément et avait une autonomie de plus d'une vingtaine de séances.

Sans parler réellement d'invention, S. Dumonceau a donc participé largement à la mise au point du système général de stimulation type AVS. Il a surtout introduit le premier appareil proposant plusieurs séances auto programmées et selon un protocole original directement inspiré de ses expérience à l'EEG (électroencéphalographie). Son mérite a aussi été de s'intéresser à cette technique notamment sur un plan médical et pour le bien-être plutôt que telle une curiosité expérimentale sans intérêt réel ou sans application en hygiène de vie et santé.

Outre le fait d'avoir adroitement combiné le son et la lumière pulsée, d'avoir adapté ces idées à l'électronique moderne ainsi qu'avoir introduit plusieurs notions nouvelles dans les protocoles d'utilisations, la percée réalisée par sa société aura aussi été cette volonté de démythifier ce type d'instrument et de créer un appareil miniature, d'utilisation grand public, le tout pour un prix très abordable, pour tout un chacun, soit proche du prix d'un simple discman, pourtant produit à des millions d'exemplaires !

Le Mentalstim
  En 1998, Stéphane Krsmanovic crée un deuxième appareil professionnel : le MENTALSTIM. Cet appareil entièrement programmé regroupe dans son software le summum en matière de connaissance des stimulations sonores et lumineuses sur le cerveau. Une étude particulière des types de sons proposés fut menée à bien pour une plus grande efficacité et surtout une plus grande variété de tonalités.
     
Dr Litchincko
  Cet appareil fut équipé à l'époque d'une option biofeedback alpha et d'un microphone à l'attention des thérapeutes soucieux d'introduire la séance avec leur propre voix.

C'est désormais le MENTALSTIM qui fut utilisé en dentisterie, en chirurgie et anesthésie locorégionale et dans le domaine paramédical (physiothérapeutique, psychologique), etc.

Par la suite, S. Dumonceau-Krsmanovic avec plusieurs médecins spécialisés en psychosomatique, les Dr Lisoir et Van Alphen notamment et le Dr Litchincko, anesthésiologiste formé à la suggestion, commença progressivement le développement des audiocaments destinés à être le parfait complément par la voix des stimulations audio-visuelles.

     

En 2000, S. Dumonceau lança un système encore plus sophistiqué soit une sorte de décodeur des stimulations lumineuses cette fois placées au sein même des pistes sonores des enregistrements. Pour qu'elles ne soient pas audibles ces stimulations étaient encodées sous forme de sons inaudibles en haute fréquence (plus de 17.000 hertz). Le Mind Booster (nom qui devint le nom commun par la suite) était né. En 2003, les audiocaments produits sous forme de disques compacts furent lancé en pharmacie en Belgique et c'est la firme Innovex, numéro 1 de la visite médicale qui fut chargée de la présentation de ce concept unique aux médecins belges.

C'est en 2005 que le Ministère de la Santé belge reconnaît en quelque sorte les audiocaments comme alternative aux antidépresseurs et aux somnifères dans sa brochure annuelle à l'attention de tous les généralistes belges. Le Mind Booster originel est alors proposé en suite logique aux utilisateurs d'audiocaments dans plusieurs pharmacies ayant vendu avec succès les audiocaments.

A cette époque, le concept est donc décomposé: il faut un générateur ou un décodeur, un lecteur de CD, une paire de lunette et un casque audio. Cela complexifie l'utilisation mais cela décompose aussi le concept car cela ne facilite pas sa perception aisément...

 
Le Mind Booster
     
Les bureaux de Psychomed
  C'est en 2007, que S. Dumonceau crée PSYCHOMED, une société à l'ambition internationale et spécialisée dans la R&D sur les stimulations audiovisuelles à fréquence variable. Le projet est de rassembler cette fois toute l'électronique existante, y compris le lecteur MP3 et la batterie dans la monture d'une lunette comprenant sur ses branches de petits jacks audio pour des mini écouteurs. De plus, cette recherche rajoute 12 couleurs de stimulation et un écran sous la forme de deux verres aux couleurs totalement homogènes. Cette fois l'utilisation pourra être faite yeux ouverts ou yeux fermés. Le champ de la chromostimulation s'ajoutera désormais à cette méthode déjà très efficace avec les premières diodes rouges.

En effet, de plus en plus d'études recoupent la possible influence des couleurs sur le comportement, notamment l'Université de Liège a mis en évidence l'influence d'une certaine longueur d'onde de bleu sur la sécrétion de sérotonine (hormone antidépresseur). Cette voie supplémentaire est donc un ajout plus qu'intéressant pour ce type de stimulation.

Mais ce n'est pas tout : quatre univers d'utilisation sont définis en téléchargement sur la plate-forme récemment construite « PSIOPLANET.COM » :

  • enregistrements à visée au bien-être
  • enregistrement à visée au mieux-être
  • stimulations favorisants les performances
  • de la musique colorisée, en pur divertissement